mardi, septembre 26, 2006
















Patient de 73 ans (ATCD de néo de prostate) présentant une dermatose inflammatoire vésiculeuse s'aggravant progressivement depuis plusieurs semaines. A noter l'echec des antibiotiques à spectre anti-staphylococcique...
Il existait essentiellement une atteinte des fesses et des creux poplités.
A noter que ce patient avait été suivi pour une hyperéosinophilie inexpliquée depuis plus d'un an avant le début des signes cutanés.

Les hypothèses :
- dermatite herpétiforme : atteinte des fesses
- Maladie bulleuse auto-immune

Bilan demandé : recherche d'anticorps anti membrane basale épidermique -
mais ac anti-substance intercellulaire +
persistance d'une hyper-éosinophilie à 1500/mm3
Histologie standard évocatrice d'un pemphigus confirmé par l'immunofluorescence directe (dépôts d'IgG et de complément dans les espaces intercellulaires)

Diagnostic : pemphigus atypique nécessitant la recherche d'une néoplasie sous jacente.
Dans ce cas le dosage PSA était normal ainsi que le scanner corps entier.

Traitement : dermoval crème localement a permis la disparition des lésions permettant une rémission quasi complète avec un un recul de plus de 2 ans...
















Il s'agit d'un enfant de 7 ans présentant depuis 1 an des lésions en cocarde à centre nécrotique ou papulo-nécrotiques douloureuses des membres, sans signes généraux associés.
Ces lésions laissent place à une pigmentation post-inflammatoire quelques fois atrophique.
Il existe une évolution par poussées successives avec des éléments d'âge différent à l'examen.
L'examen du système spléno-ganglionnaire était normal.
Une biopsie cutanée a donc été réalisée : infiltration dermique de lymphocytes atypiques, CD30- en immunomarquage.
NFS.... normal

Il s'agit donc d'une papulose lymphomatoïde de type B

traitement : abstention devant des lésions modérées,
Surveillance clinique et biologique régulière

Evolution : durée prolongée, possibilité de transformation en lymphome rare chez l'enfant

La biopsie cutanée

mardi, septembre 19, 2006



Patient de 37 ans présentant une dépigmentation localisée de la joue droite apparue spontannément en quelques mois.

Diagnostic : VITILIGO ségementaire dans le territoire trigéminé (V3).

Cette forme de vitiligo semble avoir un mécanisme physiopathologique différent du vitiligo classique. En effet, l'attente se limite au territoire d'une branche nerveuse. Un épisode de stress peut déclencher ce type de dépigmentation.

Un traitement local par immunosupresseur topique (Tacrolimus) associé à une supplémentation vitaminique à permis la quasi repigmentation des lésions en quelques mois.


Cas clinique : patient de 75 ans présentant une dermatose très prurigineuse touchant la nuque et le visage.
Les lésions se présentent sous la forme de large plaques erythémato-squameuses parsemées de quelques pustules (sur les zones pileuses : barbe...). On constate un éléments important : bordure circinée et d'autre part il semble que les applications de dermocorticoïdes n'améliorent pas les symptômes ...

Il s'agit donc d'une dermatomycose de type dermatophytie. Ce diagnostic a été confirmé par le prélèvement local et la culture mettant en évidence un Trichophyton Rubrum.
Le mode de contamination a été mis en évidence : contacts répétés avec un châton porteur de cette mycose.

La guérison a été obtenue après traitement local et général antifongique (Terbinafine 250 mg per os pendant 1 mois + crème localement)